Ownership of foreign assets and emigration – why cross-border estate planning is a pressing issue

1 Jun 2023


More than a quarter of New Zealand's population is born overseas (and more than 70% of us can trace our roots to Europe).  While these statistics reflect how attractive New Zealand is as a destination for a new life and opportunity it also means that when dealing with estates and estate planning, with assets dispersed worldwide, we must carefully navigate conflicting laws.

Lee Harris (TEP), a French speaker in Martelli McKegg's Private Client team, works extensively with clients from civil law jurisdictions. In this article she considers some of the fundamental differences between French civil law and common law, with a focus on relationship property rights.

When a person emigrates or holds assets in more than one country, a review of estate planning is an indispensable exercise.

One area that is often overlooked is the different way in which countries treat relationship property and how that plays out on death.

Civil law countries generally accord minimum inheritance rights to the bloodline, whereas common law countries tend to give significantly more rights to partners.

And, depending upon the degree of connection with the deceased, taxes payable on death can also vary significantly.

Taking an example of French law:

  • If an unmarried partner with children dies with no will, the deceased's children inherit 100% of the estate.  The partner inherits nothing.
  • If the couple owned assets jointly, the deceased's interest in the jointly-held assets do not pass to the survivor on death, which means those assets form part of the deceased's estate that pass to the children.
  • If the deceased had gifted assets to their partner during their lifetime, it is likely those assets can be clawed back into their estate so that the gifted assets pass to the children.

The children are deemed to own the assets (and liabilities) from the date of death and will be required to pay death duties within prescriptive deadlines.  In France, the top death duty rate for a child is 45%; for the unmarried partner, the standard death duty rate is 60%.

In New Zealand, applying the same circumstances:

  • The surviving partner automatically inherits assets they owned jointly with the deceased.
  • Jointly owned assets do not form part of the deceased's estate and so they are ignored as part of the estate procedures.  For the remaining assets, the surviving partner inherits the first $155,000 plus all personal assets, and the balance is then split as to a one-third part for the partner, and the remaining two-thirds shared equally between the children, regardless of whether they come from the one or other relationships. 

  • Provided the couple have been in a relationship for a minimum of three years, unmarried partners have the same rights as a married couple.   It is however still possible for other parties to contest the estate provisions.

    For example, stepchildren of the deceased may have a right to seek a share of the estate if the deceased had been supporting them.  Heirs have no proprietary rights in the estate until such time as the inheritance is transferred to them. 

  • When inadequate estate planning has been carried out and foreign assets are held, it can take years for estate administration to be completed. Evidence of how the worldwide estate is being dealt with is required, usually by way of an official document by a authorised person in the relevant jurisdiction, to be submitted before probate will be granted by the High Court.

When a couple have assets in both a civil law and a common law jurisdiction, it doesn't take much for matters to quickly become complex.

To assist with relationship property security, it is common in France for a married couple to make a marriage contract that accords certain protection for the survivor upon death, subject to all children being from their relationship.

It is possible for a French marriage contract to be accepted in New Zealand and for a property relationship agreement to be entered into in New Zealand to formally recognise the contract. A pre-requisite in New Zealand for such a contract to be effective is that it must not be contrary to New Zealand public policy, and it generally will not cover foreign real estate.

Domicile adds another level of complexity.

The country in which the deceased was domiciled at the time of death will usually give that country succession law rights (including taxation rights) over the worldwide estate, but the laws of the countries in which assets and heirs are located still need to be considered to ascertain which law prevails.  Domicile is different to tax residence.  It takes into account the long-term residence intentions of a person, and it usually takes several years to acquire after emigration.

Inadequate cross-border estate planning will result in the mess being sorted out after death.

It can take years to resolve, all at significant cost that directly reduces the size of the estate.  The emotional cost for those left behind can also be overwhelming.

Effective cross-border estate planning is a gift for those left behind and its value cannot be underestimated.

Plus d'un quart de la population de la Nouvelle-Zélande est né à l'étranger (et plus de 70% ont des racines qui remontent à l'Europe).  Bien que ces statistiques montrent combien la Nouvelle-Zélande est une destination attrayante pour une nouvelle vie riche de possibilités, cela veut aussi dire qu'il faut naviguer soigneusement des lois contradictoires lorsqu'on traite des questions de planification successorale, avec des biens dispersés dans le monde entier.

Lee Harris (TEP), francophone dans l'équipe Private Client de Martelli McKegg, travaille largement avec des clients des pays de droit civil. Dans cet article, elle examine quelques-unes des différences fondamentales entre le droit civil français et le Common Law, mettant l'accent sur les droits de propriété d'un couple.Lorsqu'une personne émigre ou détient des actifs dans plus d'un pays, l'examen de la planification successorale est un exercice indispensable.

L'une des questions souvent négligées est la façon différente dont les pays traitent la propriété d'un couple et comment cela se répercute au décès.

Les pays de droit civil accordent généralement des droits de succession prescrits à la lignée, tandis que les pays du Common Law ont tendance à accorder beaucoup plus de droits aux partenaires.

Par ailleurs, selon le degré de parenté avec le défunt, les droits de succession peuvent aussi varier considérablement.

En prenant un exemple du droit français :

  • Si un partenaire non-marié ayant des enfants décède sans testament, les enfants du défunt héritent de 100% de la succession. Le partenaire n'hérite de rien .
  • Si le couple possédait des biens conjointement, l'intérêt du défunt dans les biens détenus conjointement ne passe pas au survivant au décès, ce qui signifie que ces biens font partie de la succession du défunt qui passe aux enfants.
  • Si le défunt avait fait don d'actifs à son partenaire, de son vivant, il est probable que ces actifs seront récupérés dans sa succession afin que les actifs donnés soient transmis aux enfants.
  • Les enfants sont réputés détenir l'actif (et le passif) à compter de la date du décès et seront tenus de payer les droits de succession applicables dans les délais prescrits. En Métropole, le taux maximum des droits de succession pour un enfant est de 45 % ; pour le partenaire non marié, le taux normal des droits de succession est de 60 %.

En Nouvelle-Zélande, appliquant les mêmes circonstances :

  • Le partenaire survivant hérite automatiquement les biens qu'il possédait conjointement avec le défunt.
  • Les biens en copropriété ne font pas partie de la succession du défunt et sont donc ignorés dans le cadre des procédures successorales. Pour les actifs restants, le partenaire survivant hérite un montant de 155 000 $ plus tous les actifs personnels, et le solde est ensuite divisé en deux parties : un tiers pour le partenaire, avec les deux tiers restants partagés à parts égales entre tous les enfants, qu'ils soient issus de l'un ou l'autre des parents.
  • A condition que le couple soit en couple depuis au moins trois ans, les partenaires non mariés ont les mêmes droits qu'un couple marié. Il est cependant toujours possible pour d'autres parties de contester les dispositions successorales.
  • Par exemple, les beaux-enfants du défunt peuvent avoir le droit de demander une part de la succession si le défunt les avait soutenus. Les héritiers n'ont aucun droit de propriété sur la succession jusqu'à ce que l'héritage leur soit transféré.
  • Lorsqu'une planification successorale inadéquate a été effectuée et il y a des biens étrangers, cela peut prendre des années avant que l'administration successorale ne soit terminée. Une preuve montrant comment on traite la succession mondiale est exigée, normalement au moyen d'un document officiel par une personne autorisée dans la compétence concernée, qu'il faut soumettre avant qu'une homologation ne soit octroyé par la Cour suprême.
  • Lorsqu'un couple possède des actifs à la fois dans une juridiction de droit civil et dans une juridiction de Common Law, il faut peu de choses avant que tout ça ne devienne rapidement complexe.

Pour aider à la sécurité des biens de la relation, il est courant en France qu'un couple marié conclue un contrat de mariage qui accorde une certaine protection au survivant en cas de décès, sous réserve que tous les enfants soient issus de leur relation.

Il est possible qu'un contrat de mariage français soit accepté en Nouvelle-Zélande et qu'un accord de relation patrimoniale soit conclu en Nouvelle-Zélande pour reconnaître formellement le contrat.

Une condition préalable en Nouvelle-Zélande pour qu'un tel contrat soit efficace est qu'il ne doit pas être contraire à la politique publique néo-zélandaise, et en règle générale il ne couvre pas les biens immobiliers étrangers.

Le domicile ajoute un autre niveau de complexité.

Le pays dans lequel le défunt était domicilié au moment du décès accordera généralement à ce pays les droits de succession (y compris les droits fiscaux) sur la succession mondiale, mais les lois des pays dans lesquels se trouvent les actifs et les héritiers doivent aussi être considérés pour déterminer quelle loi fait foi. Le domicile est différent de la résidence fiscale. Il prend en compte les intentions de résidence à long terme d'une personne, et il faut généralement plusieurs années pour l'acquérir après l'émigration.

Une planification successorale transfrontalière inadéquate aura pour résultat une pagaille qui devra être réglé après le décès. Cela peut prendre des années à résoudre, le tout à un coût important qui réduit directement la taille de la succession. Le coût émotionnel pour ceux qui ont été laissés derrière peut aussi être écrasant.

Une planification successorale transfrontalière efficace est un cadeau pour ceux qui ont été laissés derrière et sa valeur ne peut être sous-estimée.


Foreign Investment Trust and Asset Planning
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